La Phytothérapie, quand y penser ?
La Phytothérapie n’est pas réservée à une population particulière. C’est une discipline ouverte, particulièrement adaptée pour répondre aux problématiques qui affectent notre qualité de vie et notre bien-être, au quotidien. Elle permet aussi d’agir en amont pour maintenir durablement notre capital santé.
Mais plus concrètement, dans quelles situations puis-je faire appel à l’action des plantes ?
Je suis sujet(e) aux inconforts digestifs
Je souhaiterais vivre en forme plus longtemps
Je suis fatigué(e)
J’ai la mémoire qui flanche
Je voudrais mieux dormir
J’ai les articulations sensibles
Je suis sportif, j’aimerais optimiser mes performances
Je suis stressé(e) et j’aimerais savoir quelle alimentation adopter pour mon bien-être
J’aimerais affiner ma silhouette, tout en conservant un bon état de santé…
… autant de situations pour lesquelles la Phytothérapie a montré son intérêt. Elle pourra également s’avérer particulièrement pertinente dans le cadre de l’accompagnement de traitements de maladies pour améliorer la qualité de vie.
La Phytothérapie : des solutions personnalisées à tout âge
Cette discipline ne se limite pas à une population spécifique mais propose au contraire des solutions adaptées pour chaque période de la vie. Ainsi, on peut obtenir des résultats étonnants pour diminuer le stress, optimiser le sommeil, améliorer le bien-être des femmes en période de ménopause ou encore maintenir la vitalité musculaire des personnes âgées…
N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre conseiller(e)
Un ANTIOXYDANT, c’est quoi exactement ?
Recommandés par les autorités de santé*, les fruits et les légumes frais sont, chacun le sait, des alliés tonus et jeunesse.Leurs atouts ?
Leur composition exceptionnelle en composés micro nutritionnels, les antioxydants, véritable système de défense de l’organisme face à des molécules potentiellement toxiques : les radicaux libres
Les radicaux libres c’est quoi ?
Les radicaux libres ou RL sont des atomes ou molécules contenant de l’oxygène et présentant un électron célibataire.
Très instables, ils se stabilisent en oxydant tout ce qu’ils rencontrent et provoquent des réactions en chaîne destructrices : ils agressent et dénaturent les constituants cellulaires de notre corps tels les enzymes, les anticorps, les protéines, l’ADN mais aussi tous les tissus conjonctifs, le collagène et l’élastine conduisant à l’usure de nos organes s’il n’y a pas l’intervention des antioxydants, déclenchant ou accélérant les maladies dégénératives et le vieillissement.
Où les trouve-t-on ?
Dans notre corps lors de réactions de défense comme :
- la détoxification
- les infections
- les inflammations
- les allergies…
Dans notre environnement comme :
- La pollution physique : rayons UVA, UVB, bruits, radiations…
- La pollution aérienne : tabac et cigarettes, gaz d’échappement, ozone, hydrocarbures, oxyde de carbone, dioxyde d’azote, trichloréthylène, formol, solvants, cadmium…
- La pollution alimentaire : pesticides, détergents, acides gras oxydés, acides aminés pyrolysés (fritures), médicaments, alcool…
- La pollution de l’eau : métaux lourds, nitrates, plastiques, résidus médicamenteux…
- Les agents infectieux : bactéries, virus, parasites…
Le stress oxydant et la défense par les antioxydants
L’organisme, fort heureusement, dispose d’un arsenal de défense :
interne : composé d’enzymes, de protéines et d’oligo-éléments tels cuivre, zinc et sélénium- externe : fourni par l’alimentation, particulièrement les réputés fruits et légumes crus riches
en molécules non moins célèbres : caroténoïdes et polyphénols dont les flavonoïdes, tanins (cacao, thé, raisin), anthocyanes des fruits rouges ou bleus, vitamines C, E…
Mais si la production de Radicaux dépasse la capacité de neutralisation de l’organisme, on parle de stress oxydant ou de stress oxydatif.
Ce sera le cas lors :
- d’une alimentation déficiente en nutriments antioxydants ou déséquilibrée par excès de sucres, graisses… ce qui est très souvent le cas dans nos sociétés industrialisées
- de stress chronique, si fréquent aujourd’hui, un véritable « ogre » en matière de consommation de nutriments et d’antioxydants
- d’exposition répétée ou massive à des pollutions chimiques, des rayonnements UV ou électromagnétiques
- de pratique intensive de sport d’endurance
- de phénomènes inflammatoires chroniques ou aigus…
Les conséquences :
La production non maîtrisée de Radicaux Libres « ravageurs » va laisser des traces sur les tissus et les organes et avoir ainsi une action directe sur le vieillissement de nos fonctions :
- Celui qui se voit, par la perte d’élasticité et de fermeté de la peau qui se fane, se ride par destruction des fibres de soutien (élastine et collagène), par opacification du cristallin…
- Mais aussi celui plus « sournois » qui se manifeste par des atteintes membranaires au niveau cellulaire, des désordres fonctionnels en cascade, des risques cardio-vasculaires, une rigidification générale des vaisseaux sanguins, des problématiques inflammatoires et/ou neurodégénératives : arthrose, rhumatismes, douleurs chroniques, fatigue chronique, mémoire défaillante, voire des atteintes de l’ADN (cancers).
Mettez donc des couleurs dans votre assiette tous les jours !
Et après 50 ans, privilégiez les apports nutritionnels riches en antioxydants !
Quelques antioxydants dans l’assiette à manger de préférence crus pour conserver les effets protecteurs :
Vitamine C | Acérola, cassis, persil, kiwi, brocoli, agrumes… |
Vitamine E | Huiles végétales 1re pression à froid, graines oléagineuses, crustacés… |
Caroténoïdes ou provitamine A | Fruits et légumes à chair orangée ou rouge, légumes à feuilles, brocoli… |
Zinc | Fruits de mer, levure de bière, légumes secs… |
Sélénium | Fruits de mer, poissons, graines oléagineuses, abats… |
Polyphénols | Épices notamment curcuma, herbes aromatiques, oignon, fruits rouges, noirs, aubergine, vin rouge, cacao, thé vert, légumes, légumineuses, céréales, soja… |
Se complémenter ou pas ?
La première réponse pour faire le plein d’antioxydants est d’adopter une alimentation équilibrée et diversifiée, privilégiant notamment les fruits et légumes de saison de préférence crus.
Dans les situations où l’alimentation est déséquilibrée ou en cas de besoins accrus (âge, maladie, traitement médical), il est possible de faire appel à une complémentation.
Afin de choisir la solution la plus adaptée, voici plusieurs conseils
- Faire le choix de la naturalité autant que possible : vitamine C issue du cassis ou de l’acérola, sélénium issue du brocoli, bêta-carotène, vitamines B issues de la levure de bière…
Pour autant, les antioxydants meurent vites au contact de l’air et se dégradent lors de la cuisson.
- Un déficit ne se corrige pas en 10 jours.
Il faut compter plusieurs semaines voire plusieurs mois pour remettre vos réserves à niveau.
Les apports en antioxydants doivent répondre à un besoin individuel identifié. Il est donc important de bénéficier d’une complémentation adaptée à son âge et son mode de vie